mercredi 25 janvier 2012

Tra Vinh - Ben Tre

24 janvier 2012.
Tra Vinh - Ben Tre. 59 km.

Ce matin, grâce aux renseignements (gestuels) de quelques habitants de Tra Vinh, nous avons pu circuler sur une petite route secondaire très agréable et verdoyante sur 22 km environs. Mais une fois le Mékong traversé (en ferry), l'enfer des moteurs et klaxons a repris.
Petit déjeuner
Mékong river
Pas besoin de camion
Sourire asiatique

A Ben Tre, nous devons trouver, pour demain, un bus pour Ho Chi Min Ville (Saïgon) , puis un autre jusqu'à Da Lat, afin de ne pas avoir à traverser cette grosse agglomération en vélo. Le voyage à vélo, c'est bien quand on pédale. Mais lorsqu'il faut se faire transporter, le vélo devient vite encombrant.
Nous allons à la station de bus glaner des renseignements. Bonne surprise, il y a un bus direct pour Da Lat demain matin à 8h00; pas besoin de changer à Saïgon. Mais il faudra voir avec le chauffeur s'il accepte de prendre les vélos. Nous avons de la chance, le chauffeur est encore à la station. Nous commençons une longue tractation. Il nous donne les (ses) tarifs; on arrive à les baisser un peu. La discussion s'embrouille: "peux t'on prendre les billets tout de suite?", "non, il faut les prendre demain matin", "à quelle heure?", "vers 5h00, ça va?", "Mais à quelle heure part le bus?", "à 7h00", "pas à 8h00?", "non, à 7h00", "pouvez-vous l'écrire?", (il nous écrit 7h30), "donc si on vient à 6h30, ça ira?", "OK, demain 6h30".
Bon, on a bien avancé mais ce n'est pas gagné!!!

25 janvier 2012.
Ben Tree - Da Lat. 500 km en bus.

Nous arrivons à 6h30 à la station de bus. Notre chauffeur est là et nous accueille. Il charge les vélos à l'arrière du bus, au milieu des sièges. Les gens arrivent petit à petit, s'installent, enjambent ou marchent sur les vélos et le bus se remplit. Il s'agit d'un bus de ville, pas tout neuf, qui fait un bruit incroyable et qui tremble de partout. C'est le bus du peuple. On est loin des bus VIP pour touristes. Cela parait inconfortable et ça l'est probablement. Mais l'ambiance est toute autre. Nous avons 8 heures de trajet minimum pour arriver à Da Lat.
Trois agents, dont le chauffeur, s'occupent de la gestion des montées et descentes du bus tout le long du parcours. C'est toute une organisation. Ca va tellement vite que parfois on a l'impression que le bus ne s'arrête même pas. Les trois employés s'entendent à merveille et tout s'articule parfaitement.
Le bus est archi plein. Tous les sièges sont occupés. Et ça continue de monter. Qu'importe: on ajoute dans l'allée petites chaises et tabourets en plastique et personne ne reste debout. Ils ont même prévu des bouteilles d'eau pour nous désaltérer.
Tout le monde est bien; personne ne râle. On discute, on rigole, on est patient. Et au bout de 8h00, on est tous copains.
Lorsque nous sortons du bus à Da Lat.............choc thermique; il doit faire environs 23 degrés.
Nous sommes à 1500 m d'altitude. Da Lat est une ville très touristique grâce à ses températures printanières. Cette fraîcheur nous fait du bien. Nous décidons d'en profiter. Nous reprendrons la route après demain.

3 commentaires:

  1. On dirait que la montagne se profile ! Fini les grosses chaleurs... J'espère que vous êtes toujours en pleine forme. Bisous de ma petite famille et de Delph. Je t'embrasse et pense bien à toi !

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  2. C'est cool de nous faire voyager et réver chaque jour,au rythme de vos rencontres et improvisations .

    Bises

    Bernard C.

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  3. Bonjour, ç'a m'a l'air super votre balade. Moi je fais du lard et hier je suis allé faire deux heures de ski de piste et suis revenu plein de courbatures. je commence à me faire peur!!! bises à tous les deux Luc

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