29 février 2012.
Vieng Kham – Paksan: 95 km.
Nous laissons derrière nous le Khammouan et prenons la direction du nord à destination de la capitale du Laos: Vientiane. Nous pédalons sur la nationale 13, la principale route du pays qui relie Paksé au sud, à Luang Prabang au nord. Il y a donc un peu de circulation, mais rien à voir avec celle du Vietnam. Elle ne nous gêne pas du tout et le plaisir de pédaler est là. La route est belle et vallonnée juste à point pour garder un rythme confortable. Les paysages sont variés: collines boisées, plaines, cours d'eau, profil idéal pour conjurer la monotonie.
Comme d'habitude, notre passage n'échappe pas aux enfants, qui ne se lassent pas de nous saluer à cris de « sabaïdii », jusqu'à ce que nous leur répondions. Parfois, cela devient un peu usant au bout de 90 km.
Ceux qui vont à l'école à vélo s'accrochent à nos roues avec fierté; ce n'est pas très facile avec leurs vélos branlants. Cela nous fait une petite compagnie sur quelques centaines de mètres.
A Pakkading, nous retrouvons le Mékong, que nous allons suivre jusqu'à Vientiane.
Nous faisons halte à Paksan, ville étape sans réel intérêt.
Plantations au bord du Mékong |
1er mars 2012
Paksan – Hai: 90 km.
Rien de spécial à raconter pour cette journée; nous suivons toujours la nationale 13 en direction de Vientiane. La route est moins vallonnée, plus droite, donc plus monotone. Elle nous rappelle les routes du Cambodge.
Nous approchons de la capitale et la circulation s'intensifie, avec notamment les camions qui ne manquent pas de nous lâcher une bonne dose de gaz d'échappement en nous doublant.
Nous courons toujours contre la chaleur, essayant de boucler l'étape vers midi, afin de nous poser à l'ombre aux heures les plus chaudes.
2 mars 2012.
Hai – Vientiane: 71 km.
Dernier tronçon pour arriver à Vientiane. Nous longeons toujours le Mékong. Les étals sur le bord de la route sont achalandés en fonction de la production de la région. Ici, c'est poisson séché et légumes.
La circulation s'intensifie encore. Le chassé-croisé des camions nous noie dans des nuages de fumée noire.
Heureusement, à 20 km de Vientiane, la chaussée s'élargit en deux fois deux voies, avec en prime une piste cyclable. Mais elle n'ira pas jusqu'à la capitale; du moins pas cette fois-ci, car des travaux sont en cours pour la terminer.
Nous passons devant le cimetière révolutionnaire qui nous impressionne par sa prestance.
Exceptionnellement, nous ne galèrons pas trop pour nous repérer dans la ville. Pour la première fois de notre voyage, nous trouvons l'office de tourisme. Et la chance continue de nous sourire car l'employé qui nous reçoit parle français. Nous y récupérons un plan de la capitale et filons au bureau de l'immigration pour faire prolonger nos visas. Malheureusement, comme nous sommes vendredi,nous ne récupérerons nos passeports que lundi en fin de matinée.
Nous trouvons une sympathique petite guesthouse, qui s'apparenterait plutôt à une chambre d'hôtes, dont les propriétaires sont très accueillants et sympathiques, et ,qui de plus, parlent parfaitement le français.
Nous nous sentons très bien ici et je pense que nous allons passer quatre journées très agréables.
Cimetière révolutionnaire |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire