Nous partons de bonne heure car une longue étape nous attend. Il fait frais mais idéal pour pédaler. Nous suivons toujours la route 212. A That Phanom, nous empruntons à nouveau une petite route plus proche du Mékong. Nous allons la suivre jusqu'au bout de l'étape.
Aujourd'hui, ça roule bien: peu de circulation, bonnes jambes et vent dans le dos. Nous traversons encore des régions agricoles; plantatons de riz, vaches, buffles, élevage de poules, etc...Bref, la Thaïlande profonde.
Après être passés à proximité du pont de l'Amitié thaïlando-laotien 2, pont qui permet de passer au Laos par voie terrestre, nous arrivons à Mukdahan.
Pont de L'Amitié thaïlando-laotien 2 |
C'est une ville plutôt quelconque. Sa principale attraction est le marché indo-chinois qui s'étend le long de la promenade bordant le Mékong. On y trouve vêtements, nourriture et babioles en tout genre importés de Chine et du Vietnam. On y trouve également des soieries et cotonnades tissées en Isan.
27 janvier 2016: Mukdahan - Yasothon: 120 km.
Encore une grande étape aujourd'hui. les jambes se musclent au fil des jours.
Nous quittons définitivement le Mékong et la route 212 pour entrer à l'intérieur du pays. Il fait encore un peu frais le matin, mais les températures remontent. Nous retrouvons une météo normale pour la Thaïlande.
Nous traversons encore des contrées non touristiques. Nous essayons d'apprendre plus de mots thaï pour pouvoir nous faire comprendre, notamment lorsque nous cherchons un hébergement (hôtel: rohng raam; pension: bâhn pak) et essayons de photographier ces mots en alphasyllabique dans notre tête. Pas facile...
L'influence laotienne est flagrante. Nous la remarquons aux stands et à la cuisine le long de la route.
Poulet grillé et sticky rice |
Yasothon sera pour nous une simple ville étape car il n'y a pas grand chose à visiter. Nous trouvons un hébergement très confortable et reposant. Heureusement car demain, nous aurons encore une longue étape. La dernière j'espère...
Larves et insectes grillés |
Ils prennent soin des chien ici |
28 janvier 2016: Yasothon - Surin: 138 km.
Nous nous dépêchons d'avancer car il n'y a pas grand chose à voir dans cette portion. Longues lignes droites et pas mal de circulation. On ne se pose pas de questions et on avance. On pense bien à toi Luc, car c'est un profil de route comme tu aimes: grand braquet, tête dans le guidon et avanti tutte.
Les températures sont remontées; nous avons mis les polaires et pantalons au fond des sacs et commençons à consommer de la crème solaire. Lors des pauses, nous troquons la noodle soup contre des cafés glacés.
Après 138 km, nous arrivons à Surin. Pour avancer un peu plus vite,nous projetons de prendre un bus jusqu'à Aran. Il y a un bus qui part demain à 11h30 mais.....trop petit pour embarquer les vélos. Tant pis, on pédalera encore. Les jambes vont nickel; ce sont les fesses qui se plaignent...Et après calcul, nous ferons deux étapes au lieu de trois pour aller à Aran.
Nous nous rapprochons peu à peu de la frontière cambodgienne. La culture khmère a laissé des traces dans ce secteur.
Comme il n'y a pas grand chose à voir ici, nous en profitons pour nous reposer et recharger les batteries.
29 janvier 2016: Surin - Quelque part entre Ban Kruat et Lalan Sai: 102 km.
Encore une pause rafraichissante |
30 janvier 2016: Entre Ban Kruat et Laan Sai - Aranyaprathet: 125 km.
Nous avons quitté l'Isan aujourd'hui et nous nous dirigeons maintenant vers la côte Est. Il fait de plus en plus chaud donc nous partons de plus en plus tôt pour profiter des meilleures heures pour pédaler. A 10 heures, le soleil tape déjà très fort.
Notre route est un peu vallonnée aujourd'hui. Nous traversons des forês et des zones agricoles.
La mare aux canards |
Cultures de tapioca |
Nous faisons escale à Aranya Prathet (tout le monde dit Aran ici), ville frontière avec le Cambodge. Nos compteurs affichent déjà 1000 km.